Graal et Alchimie (1)
Graal et alchimie sont intimement liés. Tous deux accompagnent l'humanité depuis l'aube des temps. Les taoïstes chinois parlent du vase plein qu'il ne faut pas toucher, en Egypte, le hiéroglyphe qui signifie "coeur" représente un vase. Les écrits d'hermès Trismégiste parlent du grand cratère que dieu fit descendre du ciel .
Pour les Rose-Croix, l'alchimie concerne la transformation des métaux en tant que principes directeurs de la vie humaine (cuivre = venus = desir, fer = mars = volonté etc...). Le processus alchimique décrit tout le cheminement de l'initiation gnostique dont le parachèvement réside dans la transfiguration : la transformation des anciens métaux en nouveaux métaux.
Aux Xème et XIème siècles, l'Europe découvre l'alchimie, enseignée par les arabes. A l'exception des Cathares, qui n'utilisaient que le langage du Christianisme, l'alchimie deviendra la langue de l'initiation en Europe jusqu'au XVIIème siècle où l'alchimie transfiguristique trouvera son expression la plus achevée dans le célèbre texte des Noces Chymiques de Christian Rose-Croix.
Le roman du Graal de Chrétien de Troyes puise abondament dans l'imagerie et les symboles alchimiques de l'époque et, pour celui qui est intié à l'art alchimique, le conte du graal décrit le processus de renaissance de l'homme originel aussi clairement que les textes d'hermès.Prenons par exemple le nom de Perceval. Son équivalent gallois est Peredur, Perede chez les arabes, qui vient du parada des alchimistes indiens : le mercure, celui qui traverse.Perceval signifie aussi "celui qui traverse" et sa quête illustre justement le passage de l'ancien mercure ( qui cherche à l'aveuglette, triomphant de tous les obstacle mais ne somprenant ni le but, ni le sens de la quête) au nouveau mercure, qui connaît le but de la quête.
Le symbolisme de la coupe du Graal n'a d'ailleurs pas été inventé par Chrétiens de Troyes, mais on retrouve cette coupe alchimique dans d'autres manuscrits Chrétiens de début du moyen-âge. Une enluminure du Beatus de gérone est particuièrement frappante :
Pour les Rose-Croix, l'alchimie concerne la transformation des métaux en tant que principes directeurs de la vie humaine (cuivre = venus = desir, fer = mars = volonté etc...). Le processus alchimique décrit tout le cheminement de l'initiation gnostique dont le parachèvement réside dans la transfiguration : la transformation des anciens métaux en nouveaux métaux.
Aux Xème et XIème siècles, l'Europe découvre l'alchimie, enseignée par les arabes. A l'exception des Cathares, qui n'utilisaient que le langage du Christianisme, l'alchimie deviendra la langue de l'initiation en Europe jusqu'au XVIIème siècle où l'alchimie transfiguristique trouvera son expression la plus achevée dans le célèbre texte des Noces Chymiques de Christian Rose-Croix.
Le roman du Graal de Chrétien de Troyes puise abondament dans l'imagerie et les symboles alchimiques de l'époque et, pour celui qui est intié à l'art alchimique, le conte du graal décrit le processus de renaissance de l'homme originel aussi clairement que les textes d'hermès.Prenons par exemple le nom de Perceval. Son équivalent gallois est Peredur, Perede chez les arabes, qui vient du parada des alchimistes indiens : le mercure, celui qui traverse.Perceval signifie aussi "celui qui traverse" et sa quête illustre justement le passage de l'ancien mercure ( qui cherche à l'aveuglette, triomphant de tous les obstacle mais ne somprenant ni le but, ni le sens de la quête) au nouveau mercure, qui connaît le but de la quête.
Le symbolisme de la coupe du Graal n'a d'ailleurs pas été inventé par Chrétiens de Troyes, mais on retrouve cette coupe alchimique dans d'autres manuscrits Chrétiens de début du moyen-âge. Une enluminure du Beatus de gérone est particuièrement frappante :
<< Home