La Lance qui saigne
Dans la vison du cortège du Graal, la précieuse coupe est précédée par un page portant un lance de la pointe de laquelle perle continuellement du sang, qui coule le long de la hampe jusqu'à la main du valet.
Si la forme du graal varie d'une continuation à l'autre (simple plat pour Chrétien de Troyes, coupe dans les continuations cistérciennes, pierre chez Wolfram, tête tranchée baignant dans son sang dans la contiuation galloise...) la présence de la lance qui saigne reste une constante. Cet objet revêt une importance toute particulière car il fait l'objet d'une quête à part entière (en fait, aussi bien chez Chrétien que chez Wolfram, la partie du Roman relatant une quête aventureuse est la partie Gauvain qui relate la quête de la Lance).
le Gauvain, illustre à mon sens le travail de l'âme nouvelle dans le candidat et notamment la libération de forces du passé : Gauvain subit toute une série d'humiliations à cause de fautes passées qui le conduisent jusqu'à la prison. Pour éviter cette prison, il faut qu'il entreprenne la quête de la lance : la quête de la nouvelle conscience.
Il est dit que cette lance doit détruire le royaume de Logres. On pourrait assimiler cette Lance à une descente de force : lorsque la force de l'Esprit saint descend, tout l'ancien microcosme est détruit et un nouveau ciel et une nouvelle terre apparaissent.
Mais cette image ne correspond pas tout à fait à la "Lance qui saigne"
(Je passe sous silence l'association de la lance qui saigne à la lance de longin qui perça le flanc du Christ car celà relève du catholicisme tardif et un objet lance n'a pas beaucoup plus d'interrêt qu'un objet coupe).
Si la forme du graal varie d'une continuation à l'autre (simple plat pour Chrétien de Troyes, coupe dans les continuations cistérciennes, pierre chez Wolfram, tête tranchée baignant dans son sang dans la contiuation galloise...) la présence de la lance qui saigne reste une constante. Cet objet revêt une importance toute particulière car il fait l'objet d'une quête à part entière (en fait, aussi bien chez Chrétien que chez Wolfram, la partie du Roman relatant une quête aventureuse est la partie Gauvain qui relate la quête de la Lance).
le Gauvain, illustre à mon sens le travail de l'âme nouvelle dans le candidat et notamment la libération de forces du passé : Gauvain subit toute une série d'humiliations à cause de fautes passées qui le conduisent jusqu'à la prison. Pour éviter cette prison, il faut qu'il entreprenne la quête de la lance : la quête de la nouvelle conscience.
Il est dit que cette lance doit détruire le royaume de Logres. On pourrait assimiler cette Lance à une descente de force : lorsque la force de l'Esprit saint descend, tout l'ancien microcosme est détruit et un nouveau ciel et une nouvelle terre apparaissent.
Mais cette image ne correspond pas tout à fait à la "Lance qui saigne"
(Je passe sous silence l'association de la lance qui saigne à la lance de longin qui perça le flanc du Christ car celà relève du catholicisme tardif et un objet lance n'a pas beaucoup plus d'interrêt qu'un objet coupe).
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