le lièvre de mars

Gottfried, un contemporain de Wolfram, appelle ce dernier : "le compagnon du lièvre dans le domaine des mots qui prit ses idées dans des livres de magie". Une bonne partie de ceux qui ont relevé ce point ont associé le symbole du Lièvre à KYOT le provençal, la sois-disante source de Wolfram.
Une précision intéressante nous vient de Walter J. Stein, un anthroposophe commentant une gravure attribuée à l'alchimiste Basile Valentin (XVème-XVIème siècle, connu surtout pour "les douze clefs de la philosophe" et "le char triomphal de l'antimoine") représentant Parzival, Gawan et Feirefils devant l'ermitage de Trévizant (propos rapportés par Trevor Ravenscroft dans le livre "la lance du destin", très fortement inspiré des travaux de Stein).
Sur la gravure, on voit un lièvre courir sur le chemin qui monte au château du Graal.
Pour Stein, le lièvre symbolise aussi bien l'alchimie que les pensées éphémères du non-initié.
Gottfried insinuait-il donc que Wolfram était un véritable alchimiste ou un parfait fumiste ? Indépendamment de l'opinion de Gottfried, l'élaboration de la description du cortège du Graal de Wolfram (voir http://www.graal-initiation.org/Le-Cortege-de-Wolfram.html) fait nettement pencher la balance du côté de l'alchimie véritable