Le vice suprême est de ne pas connaître le divin
Si tu ne peux t’égaler à Dieu, tu ne peux le comprendre : car seul le semblable comprend le semblable.
Croîs jusqu’à être de grandeur immense, dépasse tous les corps élève-toi au-dessus de tous les temps ; devient l’éternité. Alors tu comprendras Dieu.
Pénètre-toi de la pensée que rien ne t’est impossible ; considère-toi comme immortel et capable de tout comprendre, les arts, les sciences, la nature de tout ce qui vit.
Monte plus haut que toute hauteur, descends plus bas que toute profondeur.
Rassemble en toi les sensations de tout le créé : du feu et de l’eau, du sec et de l’humide, imagine que tu es partout en même temps : sur la terre, dans la mer, dans l’air ; que tu es encore incréé ; que tu es dans le sein maternel ; que tu es adolescent, vieillard ; que tu es mort et au-delà de la mort. Si tu peux embrasser tout cela à la fois dans ta conscience : temps, lieux, événements, qualités et quantités, alors tu comprendras Dieu.
Mais si tu gardes ton âme prisonnière dans le corps, si tu l’abaisses en disant : " je ne comprends rien, je ne suis rien, je crains la mer, je ne saurais m’élever jusqu’au ciel, je ne sais pas ce que j’ai été, ni ce que je serai", qu’as-tu à faire alors avec Dieu ?
Corpus Hermeticum, livre II - versets : 78-83
Croîs jusqu’à être de grandeur immense, dépasse tous les corps élève-toi au-dessus de tous les temps ; devient l’éternité. Alors tu comprendras Dieu.
Pénètre-toi de la pensée que rien ne t’est impossible ; considère-toi comme immortel et capable de tout comprendre, les arts, les sciences, la nature de tout ce qui vit.
Monte plus haut que toute hauteur, descends plus bas que toute profondeur.
Rassemble en toi les sensations de tout le créé : du feu et de l’eau, du sec et de l’humide, imagine que tu es partout en même temps : sur la terre, dans la mer, dans l’air ; que tu es encore incréé ; que tu es dans le sein maternel ; que tu es adolescent, vieillard ; que tu es mort et au-delà de la mort. Si tu peux embrasser tout cela à la fois dans ta conscience : temps, lieux, événements, qualités et quantités, alors tu comprendras Dieu.
Mais si tu gardes ton âme prisonnière dans le corps, si tu l’abaisses en disant : " je ne comprends rien, je ne suis rien, je crains la mer, je ne saurais m’élever jusqu’au ciel, je ne sais pas ce que j’ai été, ni ce que je serai", qu’as-tu à faire alors avec Dieu ?
Corpus Hermeticum, livre II - versets : 78-83
Libellés : gnose, hermétisme, sources
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