Le moyen-âge ténébreux
"Sorties des consciences semi-animales du moyen-âge ténébreux - comme on l'appelle - on trouve parmi les écrits de ces barbares des gemmes si pures, d'une richesse si merveilleuse, que les génies de notre siècle ont l'air de bien pâles figures comparées à la puissance mentale de leurs prédécesseurs. "
Isabel Cooper-Oakley, Traces of a Hidden Tradition inMasonry and Medieval Mysticism-1900
"Le corps des instruits au moyen-âge – ou tout au moins le cercle intérieur dans ce corps – semble s'être regroupé sous la forme d'une société secrète, dont le but aurait été de rassembler et de conserver les plus de connaissances possible, à la manière des druides ou des sages égyptiens et chaldéens. Quand ils eurent à trouver un moyen de conserver les formes les plus occultes de leurs acquis scientifiques, Il adoptèrent une forme parfaitement inintelligible pour le vulgaire.
Certains enveloppèrent leurs secrets les plus précieux de paraboles, d'autres dévoilèrent sous forme de visions et d'autres encore adoptèrent la technique de Roger Bacon qui, donnant le nom d'un ingrédient important de la poudre à canon sous dans un anagramme, transforma la recette en un complet mystère pour le non initié.
Nos lectures nous montrent qu'un petit nombre connaissait bien plus, il y a six ou sept cents ans, que ce que les scientifiques modernes déclarent. D'étranges et surprenants aperçus de ce savoir fulgurent parmi les pages des poètes et des romanciers du moyen-âge. Si l'on ne devait retenir que deux exemples, on peut noter que nul n'aurait pu écrire ce passage de l'Enfer de Dante (canto xxxiv – lignes 70-84) qui décrit le passage de Virgile et de son compagnon au centre de la terre sans être bien au fait des principales lois de la gravitation universelle telles qu'elles seront élaborées par Newton. De même, personne n'aurait pu tirer des méandres de sa conscience un passage aussi visionnaire sur la découverte des Amériques que celui des stances 228-230 du vingt-cinquième canto de Morgante Maggiore – celui-là précisément qui dit que l'auteur, Pulci, a été aidé par l'érudit Marcile Ficin."
J. Rutherford : The Troubadours, their loves and lyrics, p. 43. London 1873
Isabel Cooper-Oakley, Traces of a Hidden Tradition inMasonry and Medieval Mysticism-1900
"Le corps des instruits au moyen-âge – ou tout au moins le cercle intérieur dans ce corps – semble s'être regroupé sous la forme d'une société secrète, dont le but aurait été de rassembler et de conserver les plus de connaissances possible, à la manière des druides ou des sages égyptiens et chaldéens. Quand ils eurent à trouver un moyen de conserver les formes les plus occultes de leurs acquis scientifiques, Il adoptèrent une forme parfaitement inintelligible pour le vulgaire.
Certains enveloppèrent leurs secrets les plus précieux de paraboles, d'autres dévoilèrent sous forme de visions et d'autres encore adoptèrent la technique de Roger Bacon qui, donnant le nom d'un ingrédient important de la poudre à canon sous dans un anagramme, transforma la recette en un complet mystère pour le non initié.
Nos lectures nous montrent qu'un petit nombre connaissait bien plus, il y a six ou sept cents ans, que ce que les scientifiques modernes déclarent. D'étranges et surprenants aperçus de ce savoir fulgurent parmi les pages des poètes et des romanciers du moyen-âge. Si l'on ne devait retenir que deux exemples, on peut noter que nul n'aurait pu écrire ce passage de l'Enfer de Dante (canto xxxiv – lignes 70-84) qui décrit le passage de Virgile et de son compagnon au centre de la terre sans être bien au fait des principales lois de la gravitation universelle telles qu'elles seront élaborées par Newton. De même, personne n'aurait pu tirer des méandres de sa conscience un passage aussi visionnaire sur la découverte des Amériques que celui des stances 228-230 du vingt-cinquième canto de Morgante Maggiore – celui-là précisément qui dit que l'auteur, Pulci, a été aidé par l'érudit Marcile Ficin."
J. Rutherford : The Troubadours, their loves and lyrics, p. 43. London 1873
Libellés : ésotérisme, histoire, moyen-âge, sources
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